Il a lancé le canot de Goury plus d’un millier de fois. Toujours disponible et dévoué, il entretenait le rail de lancement du canot tout temps. Le bâtiment octogonal actuel (1928) est doté d’une plaque tournante permettant au canot, par une simple rotation, d’utiliser l’un ou l’autre des deux rails de descente à la mer. L’un donne accès à l’eau à marée basse et l’autre à marée haute. Le canot peut intervenir ainsi vingt-quatre heures sur vingt-quatre. En cas d’alerte, Michel était chargé de mettre la rampe de lancement dans le bon sens.
« ça ne m’a jamais coûté, il en faut bien un pour remettre la rampe dans le sens où l’eau est assez profonde et pour remorquer quand l’équipe rentre… » explique Michel. Son épouse Gisèle l’a toujours épaulé afin de lui faire gagner un temps précieux en cas d’alerte.